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Comment l'Europe va-t-elle réguler l'utilisation des pesticides pour diminuer l'écart des doses autorisées entre les différents pays européens?

Posée par marion Le saëc
Agriculture Environnement / Green Deal Santé
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Comment assurer la souveraineté alimentaire de l'UE tout en continuant à négocier des accords internationaux ne respectant pas nos normes environnementales et sociales et qui concurrencent injustement nos agriculteurs ?

Posée par Audrey Massacci
Agriculture Environnement / Green Deal International
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Comment la PAC post-2020 va-t-elle réussir à s'adapter aux objectifs ambitieux fixés par le Green Deal ?

Posée par Solène
Agriculture Environnement / Green Deal
Le 22/12/2020 Réponse de Frans Timmermans (Vice-Président Exécutif au Green Deal)

Le Vice-Président Timmermans nous remercie pour cette question et nous invite à consulter les informations suivantes pour aller plus loin :

 

Frans Timmermans ajoute, “dans les propositions, notamment les “ecoschemes” (où il faut avoir suffisamment de fonds et “no loopholes”) et les investissements pour la biodiversité sont des éléments clés de la négociation actuelle entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne. D’une manière plus générale, il est nécessaire d’aligner la PAC avec les objectifs des stratégies ‘Ferme à Table’ et ‘Biodiversité’ présentées en mai.”

Le 12/01/2021 Réponse de Janusz Wojciechowski (Agriculture)

La durabilité est au cœur de la PAC. Actuellement, la PAC offre aux agriculteurs un certain nombre de moyens pour contribuer à nos ambitions en matière de climat et d’environnement et pour garantir une agriculture durable dans toutes ses dimensions économiques, sociales et environnementales. Dans la future PAC, nous allons encore plus loin !

En mai 2020, la Commission a conclu que la nouvelle proposition de la PAC était en capacité d’atteindre les objectifs du pacte vert relatifs à l’agriculture, à condition que le Parlement européen et le Conseil maintiennent son ambition et renforcent certains éléments clés afin de les aligner sur les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ». Cela incluait notamment la nécessité de fixer un niveau minimal de dépenses en faveur des éco-régimes.

Le Conseil et le Parlement européen décideront de la future PAC. Tous deux soutiennent des aspects essentiels des propositions de la Commission, mais ont également considérablement modifié des éléments importants de la nouvelle « architecture verte » proposée par la Commission.

La Commission européenne a entamé les négociations avec le Parlement européen et le Conseil dans le cadre des trilogues et est déterminée à jouer pleinement son rôle dans ces négociations. Non seulement œuvrer sans relâche en faveur d’un bon compromis, mais aussi en tant que force motrice pour atteindre les objectifs du pacte vert.

Un bon compromis impliquerait une PAC qui garantisse la sécurité alimentaire et un revenu équitable pour les agriculteurs, tout en réalisant les objectifs en matière de climat et de biodiversité, d’une manière beaucoup plus efficace et décisive qu’au cours de la période actuelle. Un bon compromis récompensera concrètement les agriculteurs qui intègrent la biodiversité, la protection de l’environnement et des pratiques respectueuses du climat dans leur travail quotidien. Elle devrait permettre à la PAC d’être un moteur essentiel du changement réel que nous convenons tous.

En outre, comme annoncé dans la récente stratégie « De laferme à la table », la Commission a adopté actuellement des recommandations pour chaque Etat membre en ce qui concerne les futurs plans stratégiques relevant de la PAC, centrés sur ses neuf objectifs spécifiques, en accordant une attention particulière aux objectifs du Pacte vert et à l’ambition de progresser vers un système alimentaire durable.

Les recommandations, fondées sur une analyse de chaque situation nationale, seront particulièrement importantes pour définir ce que la Commission attend des plans stratégiques relevant de la PAC, notamment en ce qui concerne leurs contributions au pacte vert et, en particulier, aux objectifs fixés dans les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ».

En espérant que ces éclaircissements répondront à la question soulevée par les Jeunes Européens – France.

Fiche d'Ursula von der Leyen

Ursula von der Leyen

Présidente

Allemagne

Réponses d'Ursula von der Leyen (1)

Comment devient-on commissaire européen ?

Posée par Elise Magne
Institutions
Le 22/02/2021 Réponse d'Ursula von der Leyen (Présidente)

Les Commissaires sont des femmes et des hommes politiques proposé(e)s par les Etats membres, un(e) par pays, ce qui explique pourquoi il y en a 27. Néanmoins, il est très important de souligner qu’ils représentent l’intérêt général européen – et non pas celui de leurs pays d’origine – une fois qu’ils font partie du Collège des Commissaires. Ils sont chargés d’adopter les décisions au sein de la Commission et, collectivement, décident des stratégies et politiques de la Commission, qu’ils présentent au Parlement et au Conseil pour discussion et adoption.

Le point de départ de la constitution de l’équipe des Commissaires réside dans l’élection du/de la Président(e) de la Commission. Tous les cinq ans, le Conseil européen (composé des chefs d’État et de gouvernement de l’UE) propose au Parlement européen un(e) candidat(e) à la présidence de la Commission. Pour être élue, cette personne – qui présente au Parlement ses priorités politiques – doit être soutenue par une majorité absolue des membres du Parlement, c’est-à-dire plus que la moitié de ses membres. En général, elle est choisie au sein de la famille politique la plus importante au Parlement européen.

Ensuite, le ou la Présidente doit composer son équipe. Grâce aux Traités européens, le(la) Président(e) organise le Collège des Commissaires de façon à ce qu’il puisse exécuter le plus efficacement possible les priorités politiques sur la base desquelles le Parlement européen l’a élu(e) – presque comme un(e) dirigeant(e) d’entreprise !

J’ai donc organisé la Commission actuelle selon mes priorités politiques, qui sont au nombre de 6 : Un pacte vert pour l’Europe ; Une économie au service des personnes ; Une Europe adaptée à l’ère du numérique ; Protéger notre mode de vie européen ; Une Europe plus forte sur la scène internationale ; Un nouvel élan pour la démocratie européenne.

 

Le(la) Président(e) élu(e) établit une liste de Commissaires-désigné(e)s en se fondant sur les propositions formulées par les Etats membres de l’Union et leur attribue des rôles spécifiques en fonction de leurs domaines d’expertise.

J’ai souhaité que la Commission actuelle soit à la fois moderne, équilibrée et efficace. C’est pourquoi j’ai insisté – et cela fait également partie des pouvoirs accordés au/à la Président(e) par les Traités – pour que les Etats membres proposent le plus grand nombre possible de femmes en tant que Commissaires d’afin d’assurer un équilibre hommes-femmes. En effet, nous avons aujourd’hui 12 femmes parmi les 27 Commissaires, ce qui est un record. En même temps, j’ai proposé une nouvelle structure, à la hauteur de nos ambitions. Cette nouvelle structure comporte huit Vice-Présidents, dont trois Vice-Présidents exécutifs, responsables de nos grandes priorités politiques. Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet ici.

Chaque Commissaire-désigné(e) doit se présenter devant la commission parlementaire du Parlement européen responsable du portefeuille qui lui est destiné. Les membres de ces commissions parlementaires se prononcent ensuite sur les capacités du candidat pour le poste prévu. Une fois que les 26 candidats – ainsi que le(la) Président(e) élu(e) – ont été acceptés, le Parlement dans son ensemble vote pour approuver ou non toute l’équipe. Cette équipe, enfin est, nommée par le Conseil européen – c’est-à-dire par tous les chefs d’État et de gouvernement de l’Union – par un vote à la majorité qualifiée.

Fiche de Janusz Wojciechowski

Janusz Wojciechowski

Agriculture

Pologne

Réponses de Janusz Wojciechowski (1)

Comment la PAC post-2020 va-t-elle réussir à s'adapter aux objectifs ambitieux fixés par le Green Deal ?

Posée par Solène
Agriculture Environnement / Green Deal
Le 22/12/2020 Réponse de Frans Timmermans (Vice-Président Exécutif au Green Deal)

Le Vice-Président Timmermans nous remercie pour cette question et nous invite à consulter les informations suivantes pour aller plus loin :

 

Frans Timmermans ajoute, “dans les propositions, notamment les “ecoschemes” (où il faut avoir suffisamment de fonds et “no loopholes”) et les investissements pour la biodiversité sont des éléments clés de la négociation actuelle entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne. D’une manière plus générale, il est nécessaire d’aligner la PAC avec les objectifs des stratégies ‘Ferme à Table’ et ‘Biodiversité’ présentées en mai.”

Le 12/01/2021 Réponse de Janusz Wojciechowski (Agriculture)

La durabilité est au cœur de la PAC. Actuellement, la PAC offre aux agriculteurs un certain nombre de moyens pour contribuer à nos ambitions en matière de climat et d’environnement et pour garantir une agriculture durable dans toutes ses dimensions économiques, sociales et environnementales. Dans la future PAC, nous allons encore plus loin !

En mai 2020, la Commission a conclu que la nouvelle proposition de la PAC était en capacité d’atteindre les objectifs du pacte vert relatifs à l’agriculture, à condition que le Parlement européen et le Conseil maintiennent son ambition et renforcent certains éléments clés afin de les aligner sur les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ». Cela incluait notamment la nécessité de fixer un niveau minimal de dépenses en faveur des éco-régimes.

Le Conseil et le Parlement européen décideront de la future PAC. Tous deux soutiennent des aspects essentiels des propositions de la Commission, mais ont également considérablement modifié des éléments importants de la nouvelle « architecture verte » proposée par la Commission.

La Commission européenne a entamé les négociations avec le Parlement européen et le Conseil dans le cadre des trilogues et est déterminée à jouer pleinement son rôle dans ces négociations. Non seulement œuvrer sans relâche en faveur d’un bon compromis, mais aussi en tant que force motrice pour atteindre les objectifs du pacte vert.

Un bon compromis impliquerait une PAC qui garantisse la sécurité alimentaire et un revenu équitable pour les agriculteurs, tout en réalisant les objectifs en matière de climat et de biodiversité, d’une manière beaucoup plus efficace et décisive qu’au cours de la période actuelle. Un bon compromis récompensera concrètement les agriculteurs qui intègrent la biodiversité, la protection de l’environnement et des pratiques respectueuses du climat dans leur travail quotidien. Elle devrait permettre à la PAC d’être un moteur essentiel du changement réel que nous convenons tous.

En outre, comme annoncé dans la récente stratégie « De laferme à la table », la Commission a adopté actuellement des recommandations pour chaque Etat membre en ce qui concerne les futurs plans stratégiques relevant de la PAC, centrés sur ses neuf objectifs spécifiques, en accordant une attention particulière aux objectifs du Pacte vert et à l’ambition de progresser vers un système alimentaire durable.

Les recommandations, fondées sur une analyse de chaque situation nationale, seront particulièrement importantes pour définir ce que la Commission attend des plans stratégiques relevant de la PAC, notamment en ce qui concerne leurs contributions au pacte vert et, en particulier, aux objectifs fixés dans les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ».

En espérant que ces éclaircissements répondront à la question soulevée par les Jeunes Européens – France.