Fiche de Frans Timmermans
Réponses de Frans Timmermans (1)
Comment la PAC post-2020 va-t-elle réussir à s'adapter aux objectifs ambitieux fixés par le Green Deal ?
Le Vice-Président Timmermans nous remercie pour cette question et nous invite à consulter les informations suivantes pour aller plus loin :
- La vidéo de la participation du Vice-Président exécutif Timmermans sur le lancement de l’événement sur le pacte européen sur le climat apporte quelques réponses à cette question, notamment à partir de la 53e minute et jusqu’à la première heure de vidéo. La vidéo est disponible en cliquant ici.
- Un document explicatif du travail entre la Commission européenne, le Parlement et le Conseil sur la réforme de la PAC dans le cadre du Green Deal européen
- Deux tweets en lien avec la PAC, un premier ici, et un second là.
Frans Timmermans ajoute, “dans les propositions, notamment les “ecoschemes” (où il faut avoir suffisamment de fonds et “no loopholes”) et les investissements pour la biodiversité sont des éléments clés de la négociation actuelle entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne. D’une manière plus générale, il est nécessaire d’aligner la PAC avec les objectifs des stratégies ‘Ferme à Table’ et ‘Biodiversité’ présentées en mai.”
La durabilité est au cœur de la PAC. Actuellement, la PAC offre aux agriculteurs un certain nombre de moyens pour contribuer à nos ambitions en matière de climat et d’environnement et pour garantir une agriculture durable dans toutes ses dimensions économiques, sociales et environnementales. Dans la future PAC, nous allons encore plus loin !
En mai 2020, la Commission a conclu que la nouvelle proposition de la PAC était en capacité d’atteindre les objectifs du pacte vert relatifs à l’agriculture, à condition que le Parlement européen et le Conseil maintiennent son ambition et renforcent certains éléments clés afin de les aligner sur les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ». Cela incluait notamment la nécessité de fixer un niveau minimal de dépenses en faveur des éco-régimes.
Le Conseil et le Parlement européen décideront de la future PAC. Tous deux soutiennent des aspects essentiels des propositions de la Commission, mais ont également considérablement modifié des éléments importants de la nouvelle « architecture verte » proposée par la Commission.
La Commission européenne a entamé les négociations avec le Parlement européen et le Conseil dans le cadre des trilogues et est déterminée à jouer pleinement son rôle dans ces négociations. Non seulement œuvrer sans relâche en faveur d’un bon compromis, mais aussi en tant que force motrice pour atteindre les objectifs du pacte vert.
Un bon compromis impliquerait une PAC qui garantisse la sécurité alimentaire et un revenu équitable pour les agriculteurs, tout en réalisant les objectifs en matière de climat et de biodiversité, d’une manière beaucoup plus efficace et décisive qu’au cours de la période actuelle. Un bon compromis récompensera concrètement les agriculteurs qui intègrent la biodiversité, la protection de l’environnement et des pratiques respectueuses du climat dans leur travail quotidien. Elle devrait permettre à la PAC d’être un moteur essentiel du changement réel que nous convenons tous.
En outre, comme annoncé dans la récente stratégie « De laferme à la table », la Commission a adopté actuellement des recommandations pour chaque Etat membre en ce qui concerne les futurs plans stratégiques relevant de la PAC, centrés sur ses neuf objectifs spécifiques, en accordant une attention particulière aux objectifs du Pacte vert et à l’ambition de progresser vers un système alimentaire durable.
Les recommandations, fondées sur une analyse de chaque situation nationale, seront particulièrement importantes pour définir ce que la Commission attend des plans stratégiques relevant de la PAC, notamment en ce qui concerne leurs contributions au pacte vert et, en particulier, aux objectifs fixés dans les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité ».
En espérant que ces éclaircissements répondront à la question soulevée par les Jeunes Européens – France.